L’horreur… Ce soir, au dîner, l’ambiance était glaciale à la maison.

Takeo  : Comment vais-je faire : il faut que je régularise notre situation : soit Hina travaille pour moi dans les conditions légales, un contrat, un salaire, une déclaration auprès des administrations du travail (Sécurité Simciale), ou alors elle ne peut plus travailler au bar.

Moana  : Et toi qui as faillit en rajouter avec l’histoire de Mme VAN HELSEN…

Hina  : Ben quoi c’est vrai, non ? Tu étais témoin, c’est elle qui m’avait secouée parce qu’il manquait des olives dans son martini. Je suis sûre que cette visite de l’Inspection vient d’elle ! il suffit d’un coup de tél. de son mari et les voilà qui débarquent.

Takeo  : Et cette amende que je dois payer d’ici la fin du mois… Je ne pourrais jamais…

Tahia  : mon chéri, tu pourrais éventuellement demander une avance auprès de Tom Lee ? Je suis sûre qu’il serait d’accord.

Takeo  : Oh je lui en demande trop. Mais, c’est probablement la seule solution.

Une fois de plus dans cette minable vie, j’étais la cause du malheur de ma famille : me sentait coupable. Mille questions m’ont traversé l’esprit : si je n’avais pas travaillé ce jour-là, j’aurais jamais croisé le chemin de cette horrible Kirsten Van Helsen… Et si mon père n’avait pas à faire des économies pour moi, je n’aurais pas eu à travailler clandestinement à l’Aloha… Bref… Tout m’énerve, çà me fatigue.

Pour « détendre » l’atmosphère je lance quand même une toute petite phrase :

Hina  : Au fait, samedi et dimanche je pars camper avec les filles… sur la plage derrière chez elle…

Une phrase qui était passée inaperçue. Sauf pour Manuari que je voyais mort de rire au bout de la table à côté de moi.

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